Samia a fait partie de l’aventure Procaly dès son premier jour. Elle a connu le garage, puis les ateliers successifs de plus en plus grands, au fil de l’expansion de l’entreprise. Aujourd’hui, à l’occasion des 30 ans de Procaly, nous donnons la parole à nos collaborateurs pour qu’ils nous parlent de leur aventure au sein de Procaly. Il était évident de commencer par Samia, qui est notre matricule n°1.

Samia, c’est notre madame-trouve-tout à nous… car quand Samia passe, les problèmes trépassent !

Aujourd’hui, elle n’a pas à trouver de solutions mais plutôt à répondre à nos questions.

Peux-tu te présenter ?

Samia, 57 ans, je suis maman de 2 enfants et grand-mère. Je travaille chez Procaly depuis 30 ans.

Quel est ton métier ?

J’ai débuté par du câblage wrapping. J’ai appris mon métier essentiellement sur le tas. J’ai eu une formation professionnelle par l’AFPA.
J’ai évolué vers un poste de responsable d’atelier après 6 ans. Dans les années 2000, il y a eu quelques difficultés économiques et les clients ont insisté pour que l’on se délocalise. Nous sommes donc allés en Tunisie. J’ai été chargée de trouver un local mais aussi de former l’équipe sur place.
En 2008, j’ai pris la direction de l’atelier en Tunisie.

Depuis combien de temps exerces-tu ton métier ? Et dans cette entreprise ?

Je travaille dans le ferroviaire depuis l’âge de 21 ans et chez Procaly depuis 30 ans.

Pourquoi avoir choisi cette voie ?

J’ai d’abord commencé des études pour être agent administratif mais comme je suis hyperactive, c’était vraiment difficile pour moi de rester assise toute la journée…
Je ne rencontrais pas de difficultés et ça, ça ne me plaisait pas ! ( rires ) Un ami cherchait une personne pour faire des pièces soudées dans l’aérospatial. Il m’a donné envie de faire ce métier. C’est un métier de création. On ne peut pas s’ennuyer. Même si l’on fait la même chose, on peut toujours chercher à s’améliorer.

Ta tâche préférée au travail ?

La méthodologie. Le câblage, c’est de la création quand on fait toute la partie documentaire. On fait en sorte que cela soit plus ergonomique pour les équipes.
Je fais le lien entre le client, qui donne son dossier technique et les opérateurs. Je dois faire en sorte qu’ils aient les bons outils. Cela leur permet de faire leur métier au mieux et d’une qualité première. 

Avec ou sans musique quand tu travailles ?

Sans musique. J’ai besoin de beaucoup me concentrer.

Une anecdote pro dont tu te souviendras toute ta vie ?

Il y en a tellement ! En 30 ans, il y en a eu des choses qui m’ont émue… La plus marquante, c’est peut-être quand on a fait le sapin de Noël pour la première fois avec notre équipe en Tunisie.
En tant que câbleuse, j’ai le souvenir d’un client avec lequel on avait beaucoup de difficultés car il semblait ne pas nous estimer à la hauteur. Aujourd’hui, nous sommes considérés comme ses partenaires. Il a fallu que l’on se batte pour montrer qu’on était là et qu’il pouvait nous faire confiance.

Tu souviens-tu de ton premier câblage ?

Oui, il s’agissait d’une armoire intégrée et câblée pour le tunnel sous la Manche.

Sur quel chantier aurais-tu aimé intervenir ? 

J’aurais bien aimé travailler sur les radars militaires…

 

Questions des 30 ans :

 

30 ans, qu’est-ce que ca vous évoque ?

De la fierté. Je suis fière du chemin parcouru : nous sommes passés du garage à la grande usine !

 

30 ans en 1 mot : 

la passion.

 

30 ans en 1 chiffre :

le 9. Parce que c’est un chiffre qui me colle souvent à la peau. Toutes les grosses évolutions que l’on a connu ont eu lieu un 9 !

 

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